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L'ISLAM

La religion islamique est fondée sur la base de la propreté spirituelle et corporelle. Elle cumule en soi toutes les bienveillances visibles ou invisibles des religions et des lois sacrées anciennes.

En Islâm, il n'y a pas de contrainte, de gêne ou de souffrance. Allahu Téâlâ n’ordonne jamais d'accomplir une prière, au risque de notre santé et en étant malade. Allah est très magnanime, miséricordieux et pardonne ceux qui se repentent.

On espère que ceux qui ont travaillé dans le but de servir l'humanité en laissant des connaissances et des œuvres utiles, trouvent la voie de Allah à la fin de leur vie, quand bien même, ils se considèrent d'une autre religion. Les anciens Musulmans appelaient ces gens "personne à la religion cachée". Nous ignorons ce à quoi, ces gens bienveillants et charitables, dont on ne connaissait pas l'infidélité, croyaient à leur mort. Si seulement, ils se servaient mieux de l'arme qui est la raison, ce don, que Allahu Téâlâ leur a octroyé, et s'ils travaillaient en vue de servir l’intérêt de toute l'humanité, tout en faisant de mal à personne, et, s'ils étudiaient les fondements de toutes les religions, peut-être atteindraient-ils ainsi la voie du salut.

Par exemple, Bernard SHAW (1856-1950), l'un des illustres hommes de lettres de notre siècle, dit, dans un de ses articles: "La religion qui a le pouvoir de s'adresser à chaque époque n'est que la religion Islamique. Je dis que l'Islam est la religion que l'Europe de demain acceptera". Cela montre aussi, qu'il a approuvé l'Islam de tout son coeur.

Le penseur et écrivain Allemand Emil Ludwig (1881-1948) écrit dans son œuvre: "J'avais visité l'Egypte. Un soir, je marchais au bord de la mer Rouge. Soudain, j'entendis dans le silence, un cri de ézan ou adhan (appel à la prière). Tout mon corps frissonna par la crainte de Dieu. J'éprouvai soudain le désir de me jeter dans l'eau, de faire les ablutions comme les musulmans et de me précipiter à la prosternation comme eux pour supplier Allah". Et cela, ne montre-t-il pas, même s’il est éphémère, l'éclat de la lumière du salut?

Lord Hadley qui a ressenti cette même clarté de salut dans son coeur, dit: "Après avoir vu la grandeur de l'Islam, simple, mais resplendissante par sa clarté, on devient alors, comme un homme ayant atteint la lumière du jour à travers un corridor sombre.", après quoi il se convertit à l’Islam. Si de pareilles personnes étaient mortes sans foi et devaient être punies dans l'autre monde par Allah, IL atténuerait certainement leurs supplices grâce aux services qu'ils rendirent à l'humanité. On déclare, dans le Saint Coran, au septième et au huitième ayats (versets) de la sourate al-Zilzala: "Quiconque fait un bien fût-ce du poids d'un atome, le verra,.. et quiconque fait un mal fût-ce du poids d'un atome, le verra aussi”. Un musulman recevra la récompense de ses bienfaits qu'il a accomplis à la fois ici-bas et dans l'autre monde, tandis qu'un infidèle recevra la récompense de ses actes seulement sur terre. Le pire mal qu’il soit, c’est l’impiété. Même si quelqu'un travaillait seulement dans le but de servir les êtres humains, œuvrait et faisait des découvertes utiles pour l'humanité et travaillait dans les conditions les plus difficiles en consacrant sa vie et sa santé pour aider les gens, s'il n'est pas musulman, ses services, ses labeurs ne pourront le sauver du châtiment de l'incroyance, s'il mourrait à l’état d’impiété. Mais auprès de Allah, la punition infligée aux hypocrites qui commettent le blâmable et les turpitudes et feignent dans l'adoration, sera assurément plus sévère que celle de tels infidèles. L'apparence musulmane de tels hypocrites ne les sauvera pas de la torture qui sera le prix de l'infidélité de leurs âmes.

Dans l'histoire Ottomane, il existe plusieurs commandants, des hommes de science et des savants qui étaient jadis chrétiens puis, qui se sont convertis à l'Islâm et qui ont rendu de grands services à l'Islâm.

İsmail Hakkı Effendi de Bursa, décédé à Bursa en 1137 de l’Hégire [1725], dans son interprétation en dix volumes du Qour’an-i kérim, intitulée "Rûh-ul-beyan", un ouvrage très estimé auprès des savants de l'Islâm. Il dit ceci à la fin de l'interprétation du sixième fascicule: "un jour, j'étais en présence de mon cheikh, (le maître-savant de l’époque), je l’ai entendu parler d'honneur et loyauté de certains chrétiens et juifs. Alors, mon maître avait dit que ces attitudes étaient des signes de personnes qui avaient atteint la félicité éternelle. On espère que de telles personnes atteindront la foi, le tawhid et le salut." Ce passage ci-dessus du livre de l'interprétation du Saint Coran est l'une des preuves qui confirment ce que nous avons dit plus haut.

Aujourd’hui, quant à ceux qui critiquent l’Islâm et qui y recherchent des manquements et des défauts, ils disent:
1- "La religion islamique permet à un homme de se marier avec quatre femmes. Cela n'est pas compatible avec la conception familiale contemporaine, et c’est préjudiciable au lien familial et à l'ordre social".

La réponse apportée à ces sceptiques est la suivante: Il faut savoir que, la religion islamique est apparue il y a quatorze siècles en Arabie. A cette époque, dans la péninsule Arabique les femmes n'avaient aucun droit. Tout le monde vivait ensemble, cohabitait avec plusieurs femmes et aucun homme ne reconnaissait une quelconque responsabilité envers elles. Ils considéraient que la femme n'avait aucune valeur, à cette époque les familles enterraient vivantes, les filles nouveau-nées. La religion islamique, née dans cette société phallocrate, a limité au minimum le nombre de femmes pouvant vivre avec un homme et a commandé aux hommes de reconnaitre les droits des femmes. L’Islam a aussi protégé la femme contre le divorce abusif et l’abandon, en préfixant avant le mariage une somme d'argent, appelée le "Mehr ou Mahr” [ Dot, ce don est une forme d’appréciation et permettrait d’offrir certaines garanties à la femme. Par exemple, le mahr permet à la femme de survivre seule pendant quelques mois en cas de malheur (décès ou maladie de l'époux et répudiation.). En Islam, l'homme n'a pas le droit de toucher au patrimoine de la femme qui utilise son argent comme bon lui semble. Parmi les prestations matrimoniales connues qui doivent être versées à la femme en cas de divorce ou séparation, il y a [ la compensation matrimoniale, la dot et le mahr est comparable au douaire.] . En bref, contrairement aux assertions et aux reproches, l’lslam n'a pas humilié la femme mais il a au contraire protégé et préservé ses droits, et il les a portées à un haut rang".

Tout ceci est mentionné en détail à la page trois-cent-vingt-quatre du livre intitulé "Diyâ-ul-kulûb", en turc écrit par Ishak Effendi de Harput [1] réponses données aux mensonges et calomnies des missionnaires protestants portés contre l'Islam. Ce livre a été publié de nouveau par Hakikat Kitabevi, sous le titre: "Il n'a pas su quoi répondre" . [1] Ishâk Effendi mourut en 1309 de l'Hégire (en 1891).

Quant à nos jours, il faut savoir que l'Islam n'a jamais ordonné à l’homme de se marier obligatoirement avec quatre femmes, mais l'a seulement toléré. C'est à dire, que ce n’est pas une obligation de se marier avec plus d'une femme, il n’est même pas sounna, mais c’est seulement mubah (autorisé, toléré, permis). Mehmed Zihni Effendi écrit dans son livre intitulé: "Ni'met-i Islam", au début du chapitre sur le mariage dit ceci: "Il n'est pas wadjib (obligé, nécessaire) en Islam de répudier sa femme et de se marier avec quatre femmes. Il n'est pas non plus mandub (acte licite, dont l’accomplissement est récompensé, mais ce n’est pas un péché, si ce n’est pas fait). Il n'est permis qu'en cas de nécessité. Il n’est stipulé nulle part que les hommes doivent se marier avec plusieurs femme, de même les femmes ne sont pas non plus obligées d'accepter ces mariages". Si un gouvernement interdit de faire une chose qui est mubah (permis), alors il n'est plus mubah de faire cette chose, cette chose devient haram (défendu par la religion). Parce que le musulman ne commet pas la faute de l’infraction aux lois. Le musulman est celui qui ne se fait pas du tort et n’en fait pas non plus aux autres. D'autre part, il y a des conditions sociales et économiques qui protègent les droits et la liberté de la première épouse d'un homme qui voudrait se marier avec une deuxième femme. Par ailleurs, les femmes avec lesquelles l’homme se mari ont aussi des droits. L'Islam interdit le mariage avec plus d'une femme pour celui qui ne possède pas ces conditions et qui ne peut pas honorer et respecter les droits de ses femmes. Il est plus méritoire pour l’homme de renoncer à prendre une deuxième épouse, pour contenter sa première femme. D'ailleurs, blesser une musulmane, c'est à dire, bafouer les sentiments de la première épouse est haram (défendu). Au vingt-et-unième siècle, à cause de la précarité des ressources financières qui touchent les nations, nombreux sont les hommes qui ne possèdent pas cette condition de ressource. Il est clair qu'aujourd’hui, au vue de la conjoncture économique instable, il ne sera pas permis pour les hommes qui sont dans une situation financière fragile de prendre comme épouse, une seconde femme. La religion Islamique admet que les jugements liés aux us et coutumes peuvent évoluer avec le temps, mais de nos jours, un musulman n’a qu’une seule épouse.

Examinons maintenant la situation des autres pays et religions: Il est vraiment étonnant de constater que les chrétiens reprochent aux musulmans la polygamie dans l’Islam, alors que la polygamie est bien présente dans la Bible. La polygamie est écrite dans la Bible, de l’Ancien Testament approuvée par les chrétiens et les juifs, citées dans les chapitres de la (Genèse 30, Exode 21, Deutéronome 21, Samuel 1-2). Les prophètes David et Salomon avaient plusieurs épouses et femmes servantes. Les Empereurs Romain de l'Est avaient toujours plusieurs femmes, de même que les anciens Empereurs Allemands, par exemple Frédéric Barberousse (1152-1190), avaient trois, voire quatre femmes. Chez les Eskimos, l'homme peut, à condition d'obtenir la permission de sa femme, prendre une seconde épouse. Une secte Chrétienne appelée Mormon, fondée aux Etats-Unis en 1830, autorise l'homme à se marier avec plusieurs femmes. (Ceci étant, les lois Américaines actuelles ont défendu cela). Au Japon, un homme peut, même aujourd'hui, épouser plusieurs femmes.

Cela veut donc dire que blâmer la religion Islamique pour cette raison est une grande injustice. Car différents pays et religions ont accepté le mariage avec plusieurs femmes. Le célèbre poète John Milton (1608-1674), a dit: "Pourquoi devrait-on considérer quelque chose, qui n'est interdit, ni dans l'Ancien Testament, ni dans les Evangiles, comme étant honteuse ou indigne ? Les anciens prophètes (alayhimussalâm, paix sur eux) n’avaient-ils pas plusieurs épouses?. La polygamie n’est pas une forme d’adultère, elle est conforme à la loi et à la conscience de la société".

Le célèbre penseur et écrivain Montesquieu (1659-1735), avait la conviction suivante: "Si nous remarquons que dans les pays chauds, les femmes se développent plus vites, mais vieillissent aussi plus vites, alors il est très naturel que les habitants de ces pays se marient avec plusieurs femmes". Aujourd’hui, dans les pays musulmans, la polygamie comme citée plus haut, est presque inexistant.

2- Il y a ceux qui disent que: "La religion Islamique ordonne de tuer, de détruire, d’envahir les pays et de tyranniser les peuples par les armes pour l'amour et au nom de la religion et ils appellent cela le "Djihad" (la guerre sainte)."

Cette allégation est entièrement mensongère. Le principe du djihad, tel qu’il est indiqué dans la religion Musulmane, n'est pas de tuer les hommes, détruire et mettre à feu et à sang les pays, mais au contraire, il est de répandre et en même temps de protéger la religion et les populations. Et cela ne se fait jamais par la destruction, l'oppression et la tyrannie. L’Islam commande seulement de se défendre et de lutter contre les oppresseurs et les agresseurs. Toutefois, les Chrétiens, comme nous l’avons déjà cité, ne se sont pas gênés pour commettre des crimes horribles, au nom de leur religion et en dépit des paroles et des conseils prodigués par Jésus (î'sâ alaihissalâm), qui leur suggère de la bonté et de la justice, alors que ces Chrétiens commirent toutes sortes de crime et d’atrocité. L'histoire est pleins d’exemples de leurs barbaries. Un musulman n’agresse jamais personne. Si un musulman ou sa religion étaient attaqués, il répondra à son agresseur aimablement pour lui faire entendre raison. Si cette personne refuse son argument, il portera l’affaire en justice. Ainsi le tribunal rendra justice. S'il n’obtient pas gain de cause par la voie judiciaire, il rentrera chez lui et retournera à son travail. Mais, jamais il ne se rebellera contre l’autorité et cherchera à se venger. Si l'on détruit sa maison ou son lieu de travail, il s'exilera et quittera la ville où il est persécuté. S'il ne trouve pas une ville où il peut vivre en paix, il quittera le pays où il est oppressé. Si lors de son exil, il ne trouve aucun un pays musulman pour l’accueillir, il émigrera alors dans un pays non musulman où l'on respecte les droits de l’homme. Un musulman ne doit blesser personne, ni de sa main, ni avec ses paroles. Il ne vole pas et ne s'attaque pas à la propriété, aux biens d’autrui, il ne commet pas de viol et ne s’attaque pas à l'honneur des personnes. Le Djihad signifie, communiquer la vraie religion de Allah aux être humains, aux créatures de Allah. Cette communication peut être faite aussi bien par la force (par le biais d’une armée d’Etat), que par le conseil, le bon exemple et le bon comportement). Le gouvernement ou l’Etat fait le djihad par la force (militaire) et les armes pour supprimer les dictateurs insatiables et les tyrans qui empêchent les créatures humaines de Allah d'accéder à la connaissance de la religion de Allah et qui spolient leurs biens. L’Etat commence d'abord par donner des recommandations et conseille la bonne morale. Si les protagonistes refusent d’écouter et ne les acceptent pas, alors l’Etat fait le nécessaire pour renverser ces obstacles. Il n’est pas permis aux individus de faire le djihad par la force, mais seul l'Etat musulman par sa force militaire a le droit de le faire. Dans le Saint Coran, selon l’interprétation littérale du 256ème âyat de la sourate Bakara: il est dit : "Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement". Ce qui signifie, qu’il est interdit de forcer une personne non musulman se convertir à l'Islam. Contrairement aux Croisés Chrétiens, les Musulmans n'ont jamais cherché à convertir par la force un seul homme à l'Islam, ou par quelques autres moyens de pression ou en promettant des avantages financiers ou matériels. Toute personne est libre de son choix, celui qui le souhaite, à le droit de devenir musulman de son plein gré. Les causes principales de l’attirance et des conversions volontaires des non-musulmans à l'Islam, sont dues aux paroles douces, aux arguments logiques et conforment à la raison, ainsi qu’aux bonnes conduites et aux bons comportement des Musulmans. Les non-musulmans vivant dans un pays musulman sont appelés, Zimmî (citoyens non-musulmans) ces citoyens vivent en paix sous la protection de l'Etat Musulman. Ils ont les mêmes droits et libertés que les musulmans et ils peuvent accomplir librement leurs obligations religieuses. Ce sujet est longuement abordé à partir de la page deux cent quatre-vingt-trois du livre "Diya-ul-kulub".

 
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Date de mis à jour
24 Nisan 2024 Çarşamba
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